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SALUTATIONS EN BAOULE

KLELƐ CƐN : 28 DECEMBRE 2024
LIKE SUAN FUƐ : COURS COLLECTIF
LIKE KLEFUƐ : Clément N’GORAN

La communication des salutations ordinaires

Généralement, s’agissant des salutations, la majorité des langues mettent l’accent sur les trois moments de la journée, notamment le matin, le milieu du jour, et le soir. Le Baoulé en fait également partie. En fait, la journée chez les Baoulés est semblable aux étapes de la vie d’un homme : la naissance, la croissance et la mort. Le matin est assimilé à la naissance. La sortie du soleil marque le début de la croissance de la journée qui grandit et devient majeur à travers les activités du jour jusqu’à l’après-midi.

Le coucher du soleil, la nuit est le signe du déclin ou de la mort de la journée.

Les expressions de salutation varient en fonction du sexe, du statut social et du nombre d’interlocuteurs en présence. Par exemple, pour saluer une personne de sexe masculin ou de sexe féminin, les Baoulés précèdent successivement la salutation de N’ja (Père/ Monsieur) ou de M’mo (Mère/ Madame). Pour saluer deux ou plusieurs personnes et/ou différents sexes au même moment, les Baoulés précèdent la salutation de N’ja (répétée deux fois) et/ou M’mo (également répétée deux fois). En ce qui concernent les rois, les chefs, ou même les notables, le N’ja (Père) ou M’mo (Mère) est substitué par Nanan (Grand-père ou grand-mère).

Le moment du contact

La salutation du matin part du lever du soleil au milieu de la journée. À travers cette salutation le visiteur constate le lever du jour. Pour l’annoncer à son interlocuteur, celui qui reçoit il dit ceci : « Anyin o !», c’est à dire « Le jour a éclos, il s’est levé, visible !». Ainsi, pour confirmer le constat du visiteur, celui qui reçoit répond en disant « Arɛ o !», pour dire « La fraicheur est belle et bien là !».

Il convient de noter qu’à travers ces propos quelque peu énigmatiques et complexifiés ces deux interlocuteurs (le visiteur et celui qui reçoit) vont au-delà d’un simple constat. En réalité, le visiteur, en annonçant la « naissance » d’un nouveau jour, s’enquiert des nouvelles de celui qui le reçoit. Il cherche à savoir la façon dont le jour s’est levé pour son interlocuteur. Cette expression Anyin o ! (le jour a éclos !) de la salutation vocale, montre clairement que l’autre s’inquiète de ce qui se passe personnellement chez son interlocuteur, mais aussi dans sa maison. Il est question ici d’une mise en contact, une manière de briser la distance et créer la proximité, une façon de découvrir l’intimité de celui qu’on aperçoit. On comprend par cette salutation que le visiteur est prédisposé à partager les moments de gaieté ou de malheur de son interlocuteur.

La réplique Arɛ o ! (La fraicheur !) de celui qui reçoit est en réalité une façon pour lui de s’ouvrir à l’autre tout en donnant un sens à la conversation, qui requiert l’implication des deux interlocuteurs, à savoir l’émetteur (le visiteur, l’arrivant) et le récepteur (celui qui reçoit le visiteur ou l’arrivant). L’Arɛ prononcé par le récepteur fait référence à la fraicheur qui vient avec le lever du jour ; cette fraicheur matinale disparaitra progressivement pour laisser place à la chaleur. Il faut noter que les paroles de salutation visent à se rassurer que le jour s’est bel et bien levé pour l’autre. Par exemple, à travers ces salutations l’on pourrait se poser les questions suivantes : le jour est-il bon chez lui ? Comment est-il arrivé ? On dirait tout va bien vu qu’il me répond ?

À la tombée du soleil (à la mi-journée), le visiteur salue en disant « Anti o !», soit « Le monde s’est déchiré, ouvert ! Le soleil est au zénith ». Celui qui reçoit (le récepteur) réplique en confirmant les dires du visiteur d’où l’usage réciproque de l’expression « Anti o !» ; qui veut dire : « Oui, le soleil est effectivement sorti !».

Ces expressions de salutation sont des codes qui doivent être décodés par les interlocuteurs et les font suite aux salutations du matin qui présentaient la conversation entre le visiteur et son interlocuteur : le lever du jour dans la fraicheur et sa progression dans la chaleur du soleil. En d’autres termes, le visiteur déclare que le soleil est bien sorti, chaud ; et « nous nous portons très bien, vu que le soleil nous a trouvés en vie ». Nous nous orientons ainsi vers le symbolisme du soleil. En clair, les activités des individus sont motivées par le soleil, si bien que la jauge de la journée va dépendre de son évolution.

Peu importe l’endroit où ils se trouvent, au champ comme au village, les individus observent attentivement la variation du soleil à travers leur propre ombre qu’ils vont scruter régulièrement.

La salutation du soir – qui commence avec le coucher du soleil – présente, ici aussi, le constat du visiteur. Ce dernier salue avec la formule « Anou o !», qui signifie : « C’est éteint !». Celui qui reçoit répond dans la même tonalité : « Ahosi o !», soit : « C’est l’obscurité !». Il y a là comme une suite logique à la communication entamée avec la salutation de la mi- journée. Celle du soir, à la vérité, en est la conséquence. En effet, le soleil qui est tombé, a fait naturellement place à l’obscurité, au noir ; il s’est couché, s’est éteint. Ainsi, dans leur dialogue, les deux interlocuteurs en font cas en disant qu’ils se retrouvent dans la nuit, et qu’ils sont bien là, en vie.

Le moment de la proposition de s’asseoir

Cette étape de la salutation a pour but de suggérer au visiteur de s’asseoir. Les expressions de salutation utilisées à cette étape demeurent invariables. Nous avons deux formules : « e guase », C’est à dire « Asseyons-nous » ou « Bia wolɛ », c’est-à-dire « Il y a à asseoir ». En fait, même si la rencontre ou la visite se passe à la maison ou dans un endroit où il y a de quoi servir de siège, il est conseillé d’offrir à asseoir au visiteur, en d’autres termes lui demander de se poser, de se déposer ou de prendre ses quartiers. Notons que le visiteur est vu comme porteur de nouvelles ou de bagages.

Par conséquent, celui qui le reçoit est chargé de l’aider à s’en décharger, à l’accueillir chez lui et à le recevoir avec amabilité. Après cela, ils pourront passer à l’échange des nouvelles.

Le moment de l’échange des nouvelles

Au moment de l’échange des nouvelles, c’est celui qui reçoit qui demande en premier les nouvelles de l’autre à travers une formule interrogative.

Le matin, la formule utilisée est « Yɛ n’glɛmu ?» qui signifie« Et ce matin ?».

Il s’agit pour celui qui reçoit de savoir tout d’abord comment se porte son visiteur et ensuite s’enquérir de la nouvelle dont il est porteur dans cette fraicheur matinale. La réponse du visiteur est la suivante : « aliɛ /lika cɛn ni, yɛ m’bisa anyin », qui veut dire « Le jour a éclos, et je salue pour dire que le jour s’est levé ». En un mot, il veut dire : « Le jour s’étant levé, je viens me rassurer que vous vous portez très bien ». Au cas où il est porteur d’une seconde nouvelle, il devra la donner plus tard. Pour montrer sa maitrise du savoir-faire communicationnel, le visiteur va procéder par étape. Il va d’abord faire corps avec la maisonnée, et ensuite dire la raison pour laquelle il est là. L’hôte à son tour va donner les nouvelles des lieux, de la maisonnée en utilisant la formule suivante : « Lika cɛn ni, yɛ a to e ᴐ », soit « Le jour s’est levé… et tu nous trouves » ; c’est-à-dire, « nous nous portons très bien ». Il s’attellera à mettre son visiteur à l’aise, dans l’amitié de la maison, pour qu’il se rende compte que son arrivée ne dérange pas.

À la mi-journée, la formule utilisée par les baoulés est la suivante :

« Ewua/ Via ni ou kokolɛ ?», qui veut dire « Et ce soleil ?» ; en d’autres termes, « Quelles nouvelles apportez-vous sous ce soleil ardent ?».

À cette question le visiteur répond :« Ewua/ Via fi li, yɛ min bisa (m)anti » « Ewua/ Via bo sᴐ yɛ min bisa (m)anti », soit « Le soleil est sorti, et je passe vous saluer et vous confirmer qu’il est bel et bien sorti, brillant de toute sa splendeur. Le temps qu’il soit couché, je suis passé voir comment vous vous portez ». Voici comment le récepteur va répondre à son tour : « Ewua bo sᴐ, yɛ a ha/ wa to e ᴐ », c’est-à-dire « Le soleil brille ardemment et tu nous trouves en bonne santé ». Il fait comprendre à son visiteur qu’il est sain et sauf.

Le soir, la formule change et devient :

« Nᴐ sua ni ?», c’est-à-dire « Et ce soir ?», ou du moins, « Quelles nouvelles apportez-vous ce soir ?» La réplique du visiteur est la suivante : « Lika tᴐ nu yɛ min bisa anu », soit « Le temps s’est apaisé, et je passe saluer tout en vous informant que le soleil s’est couché et a fait place à l’obscurité ». À travers ces dires, le visiteur montre à son hôte qu’il se porte bien, profitant ainsi du coucher du soleil et qu’il est là pour s’enquérir des nouvelles de son hôte. Ensuite, pour répondre aux préoccupations du visiteur, l’hôte lui donne de ses nouvelles.

Ainsi il dit ceci : « Lika tᴐ nu yɛ a ha/wa to e ᴐ », ce qui veut dire « Le temps s’est apaisé, et tu nous trouves sain et sauf ». Notons que, généralement, les Africain, particulièrement les Baoulés, au nom du vivre-ensemble, aiment se rencontrer dans le but de se partager les nouvelles.

SALUTATIONS ORDINAIRES, CONVERSATIONS PRATIQUES

CAS SIMPLE (MATIN)

Kwuanyi

M’mo anyin o

Afue

yoo n’ja arɛ o. ye guase/ e guase

Kwuanyi

bia ti kpa. Man njran sa

Afue

yɛ n’glɛmu ?

Kwuanyi

aliɛ /lika cɛn ni, yɛ m’bisa anyin.

Afue

yoo, n’ja arɛ o. Lika cɛn ni, yɛ a to e ᴐ.

CAS AVEC BÉNÉDICTIONS (MATIN)

Kwuanyi

M’mo anyin o

Afue

yoo n’ja arɛ o. ye guase / e guase

Kwuanyi

bia ti kpa. / Man njran sa

Afue

yɛ n’glɛmu ?

Kwuanyi

aliɛ /lika cɛ ni, yɛ m’bisa anyin.

Afue

yoo, n’ja arɛ o. Lika cɛn ni, yɛ a to e ᴐ. 4

Kwuanyi

yoo, an mo ni wa. :: (Oui, bon séjour)

Afue

yoo, an mo ni lalɛ. alofuɛ mewun ti kpa ? :: (Oui, bon réveil. La famille va bien ?

Kwuanyi

(facultatif) man nyamiɛn uka e :: Que Dieu nous aide

Afue

yoo, e la nyamiɛn i ase. :: Oui nous rendons grâces à Dieu

Kwuanyi

(facultatif) man nyamiɛn uka e

LES SALUTATIONS DE CIRCONSTANCE.

Chez le Baoulé, il existe des salutations circonstancielles en dehors des trois grands moments de la journée. C’est un fait culturel d’une grande importance. Celui ou celle qui salue le Baoulé convenablement trouve grâces à ses yeux et se prépare à être intégré dans la famille. En général, voici les occasions qui donnent lieu à des salutations de circonstance :

Quand on se rencontre en chemin, loin des villages dans les 2 sens.

Y’a ya (on se croise), peut être dit par la première personne qui engage la conversation.). S’il s’agit d’une heure où l’on revient des champs, l’on peut saluer « n’ja / m’mo moh o » Néanmoins le vêtement que porte chacun est un excellent indicatif pour savoir si l’un revient de voyage ou des champs. En cas donc de retour de voyage, ce sera « n’ja kwaa » (forme contractée du akwaba). Le voyageur répond « yoo, n’ja / m’mo moh o…/ anyin o…/ anti o… »

En fonction de la période de la journée si celui à qui le voyageur parle ne revient pas des champs.

Et comme c’est en chemin, on se passe de la proposition de s’asseoir ou de boire. yɛ kan ɛ wᴐlᴐ ? (demande de nouvelles, littéralement, ‘et là-bas ?’). n’ wᴐlᴐ kan yɛ m’ba (j’y suis allé, je suis de retour). yoo, n’ja / m’mo kwaa. (Bienvenue)

On demande toujours les nouvelles à celui qui revient de voyage.

Si tous les deux reviennent de voyage, alors c’est toujours volontairement que l’un décide de demander les nouvelles à l’autre.

Quand la personne qu’on vient trouver nous a devancé au champ ou village

« n’ja / m’mo adumua. » Si on revient du champ trouver l’autre qui nous a devancés. C’est la même chose quand on vient du village trouver l’autre au champ alors que ce dernier n’est pas encore au travail. Par contre, si le devancier est déjà au travail, c’est « n’ja / m’mo moh o » La réponse c’est « yoo, n’ja / m’mo ahasiɛn o » (bienvenue de l’arrière) « yɛ siɛn ni ?» (Et l’arrière ?) « n’wa siɛn yɛ m’ma to wᴐ » (je suis resté en arrière, je te trouve de ce pas) « yoo, n’ja / m’mo ahasiɛn o »

Quand on visite un village pour la première fois.

« n’ja / m’mo anyin o… / anti o… / anu o… »

alors les autres répondent

« n’ja / m’mo nvlɛ o) (… soyez la bienvenue). Peu importe l’heure ou le moment du jour c’est toujours nvlɛ pour la première fois. Alors on vous installe de manière très attentionnée (bonne chaise, eau dans un gobelet ou verre propre). À cette occasion on offre à boire à l’étranger, après l’eau. Si la personne boit l’alcool, c’est avoir bu qu’on désigne une personne pour lui demander les nouvelles. Toute la cour se retrouve rassemblée pour ceux qui sont présents.

Personne âgée ou ayant l’autorité pour

« n’ja x bisa e aofuɛ i ja sin » (Monsieur X, demande les nouvelles à notre visiteur)

Guide désigné ou hôte

« n’ja / m’mo nvlɛ o, ɛ wa to e, e sie like » (Monsieur/ Madame, vous nous avez trouvé, nous vous invitons à garder vos affaires)

Étranger

« ya fa ya sie. » (C’est fait)

Guide ou hôte

« n’ja / m’mo yɛ aman niɛn. Ou man e ja sin vie. » (Monsieur/ Madame, quelles sont les nouvelles) E fa e o lᴐ, e wa si amu tran lɛ / e wa nian amu osu. yɛ nfa to amu ᴐ.

Toute l’assemblée va reprendre en chœur

‘ yoo n’ja / m’mo nvlɛ o. mo ni balɛ… (Merci de nous rendre visite, ou encore bonne arrivée)

Étranger (demande l’hôte ou au guide)

yɛ wa liɛ (et les nouvelles d’ici)

Guide ou hôte

e o wa sᴐ, sa kekle niman e su yɛ wᴐ a to e ᴐ (nous sommes là, aucune situation difficile, tu nous trouves en paix).

Étranger

« yoo, n’ja an mo ni wa o, m’mo an mo ni wa. An mo ni juman. (Man nyamiɛn yra mu su)… (Oui, messieurs, bon séjour, mesdames, bon séjour, félicitations pour le travail que vous faites. Que Dieu vous bénisse (facultatif)

Généralement, on a un guide pour nous conduire dans toutes les cours où il voudrait nous présenter. Mais cette fois-ci, c’est le guide qui donne vos nouvelles. Il prend à chaque fois soin d’annoncer qu’il va donner vos nouvelles.

Quand on revient de voyage dans le lieu où l’on réside ou qu’on a déjà visité une autre fois.

« n’ja / m’mo anti o … »

Les autres répondent

« n’ja / m’mo kwaa… » « yɛ kan ɛ wᴐlᴐ ?»

« n’ wᴐlᴐ kan yɛ m’ba »

« yoo, n’ja / m’mo kwaa »

SALUTATIONS DE CIRCONSTANCE, CONVERSATIONS PRATIQUES

Interactions avec les autochtones

Les 2 personnes se rencontrent en chemin.

Personne A, revient de voyage Personne B, un habitant du village qui part au champ

N’ja (m) anti (1)

Yoo, n’ja kwaa oo (2)

n’ wᴐlᴐ kan yɛ m’ba (4)

yɛ kan a wᴐlᴐ ? (3)

Wa liɛ ? (6)

yoo, n’ja kwaa. (5)

Yoo, an moni wa. (8)

E o wa sᴐ yɛ a wa / ha to e ᴐ (7)

Yoo, e o nᴐsua. (10)

N’ko nian lᴐ kan m’ba. (9)

L’une des 2 personnes a devancé l’autre au champ ou au village

Personne qui arrive de l’arrière.

Personne qui s’est avancée.

n’ja adumua / n’ja moh o (1)

yoo, n’ja ahasiɛn o. yɛ siɛn ni ? (2)

n’wa siɛn yɛ m’ma to wᴐ (3)

« yoo, n’ja ahasiɛn o. (4)

L’une des 2 personnes a devancé l’autre au champ ou au village

La personne qui arrive de l’arrière

Ceux qui sont déjà arrivés au village

N’ja moh, m’mo moh o.

Yoo, n’ja moh o (souvent en chœur)

n’ wᴐlᴐ kan yɛ m’ba

yɛ kan a wᴐlᴐ ?

Yoo, n’ja moh o (encore en chœur)

n’ja adumua / n’ja moh o (1)

yoo, n’ja ahasiɛn o. yɛ siɛn ni ? (2)

n’wa siɛn yɛ m’ma to wᴐ (3)

« yoo, n’ja ahasiɛn o. (4)

L’on revient du champ trouvé les autres qui été aussi au champ.

La personne qui arrive de l’arrière

Ceux qui sont déjà arrivés au village

N’ja moh, m’mo moh o.

Yoo, n’ja moh o (souvent en chœur)

n’ wᴐlᴐ kan yɛ m’ba

yɛ kan a wᴐlᴐ ?

L’on revient du champ trouver une personne qui n’y est pas allée pour diverses raisons.

La personne qui arrive du champ La personne restée au village.

N’ja (m) anti (1)

Yoo, n’ja moh o (2)

n’ wᴐlᴐ kan yɛ m’ba (4)

yɛ kan a wᴐlᴐ ? (3)

Yoo, n’ja moh o (5)

Interactions avec des visiteurs qui viennent / reviennent d’ailleurs.

A Un visiteur ou étranger qui arrive pour la première fois dans ce lieu.

Visiteur ou étranger Guide / hôte Famille ou villageois

n’ja / m’mo (m)anti o……

n’ja / m’mo nvlɛ

n’ja / m’mo nvlɛ o

n’ja Yao (exemple) bisa e aofuɛ i ja sin

ya fa ya sie.

n’ja / m’mo nvlɛ o, a wa to e, e sie like »

E fa e o lᴐ, e wa si amu tran lɛ / e wa nian amu osu. yɛ e fa to amu ᴐ

n’ja / m’mo yɛ aman niɛn

N’ja ni m’mo mu, e klwa e liɛ ᴐ

‘ yoo n’ja / m’mo nvlɛ o.mo ni balɛ.

yɛ wa liɛ

e o wa sᴐ, sa kekle niman e su yɛ wᴐ a to e ᴐ

yoo, n’ja an mo ni wa o, m’mo an mo ni wa. An mo

ni juman. cɛn vie amu klwa

Yoo, moh ni e osu nianlɛ. E sie like. Lᴐ fuɛ be wundᴐhun ?

Hɛn hɛn, be klwaa be wun tikpa

Dans le cas où le visiteur ou l’étranger n’est pas à sa première visite, le nvlɛ est simplement remplacé par le kwaa.